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Les Kelloucq en voyage

Sortir diner à Berkeley

  


 











Hier soir, nous avons pris la direction de Shattuck Avenue, bien déterminés à profiter des « food carts » qui s’y rassemblent tous les mercredis soirs. Le phénomène des « food carts » ne perd pas de son élan. Il est généralement accepté que la mode de ces restaurants sur roue, créatifs et ambulants, a commencé à Portland. Ces deux femmes en ont même fait un livre,
Cartopia/Portland’s Foodcart Revolution (merci, Gwen). Ces restaurateurs proposent une cuisine relativement recherchée, je ne vous parle pas de barraques à frites.

Il faut distinguer entre les food carts (des installations très simples sur roues) et les food trucks plus sophistiqués (de véritables camions équipés de cuisine). Ensuite, il y a au moins deux façons de procéder. Soit le "restaurant" est majoritairement éphèmère (il faut alors le suivre sur Twitter pour savoir où le trouver chaque jour), soit il se pose dans des événements récurrents comme nos mercredis soirs sur Shattuck ou carrément dans un endroit semi-permanent. Ces "food pods" attirent une douzaine ou plus de restaus différents et deviennent des centres d'attractions où chacun peut trouver son bonheur (Papa et maman doivent se rappeler de notre expérience à Portland).

En ce moment, les articles fleurissent sur le sujet, y compris sur l’invasion des food carts à Paris ! Parmi les derniers en date,
cet article sur les food carts de Portland dans Saveur magazine, un article dans le New York Times sur les food carts à Paris (une critique d’une amie parisienne est que c’est bon, mais cher et qu’il y a souvent la queue) et un article du Monde sur le même thème. Et une amie pigiste à San Diego me dit qu'elle vient de faire un article sur le sujet pour Ouest France. D'ici notre retour, il y aura des food carts sur le boulevard Blossac, je vous le prédit.

Quant à nous, nous nous sommes laissés détourner de notre but. En arrivant sur place, nous nous sommes rappelés que nous n’avions encore jamais essayé la pizza du Cheese Board Pizza Collective, une institution locale qui attire habituellement une foule énorme. Profitant de la diversion des food carts, nous avons pu profiter de leur pizza (et du groupe de jazz installé dans les murs) sans trop d’attente. Ce restaurant géré sur le principe d’une coopérative avec des employés-propriétaires se facilite la vie : elle ne sert qu’une sorte de pizza qui change tous les jours. La nôtre était aux fromages, bonne, mais pas à se damner.

Les garçons qui ne perdent pas le nord nous ont fait remarquer que nous étions juste en face de Lush, leur glacier préféré. Nous étions aussi juste en face de Kitchen on Fire où EJ donne des cours de cuisine, à quelques mètres de Chez Panisse, le restaurant le plus connu de Berkeley et à côté d’Andronico’s, une épicerie haut de gamme et du Local Butcher, un nouveau boucher vraiment très sympa. Ce n’est pas pour rien que cette section de Berkeley s’appelle le Gourmet Ghetto.

Alors qu’EJ devait partir à son cours d’espagnol, les garçons et moi avons donc traversé la rue pour voir ce que Lush nous réservait comme parfums (ils changent souvent et les glaces sont faites à partir d'ingrédients locaux...évidemment dirais-je). Je me suis laissée tenter par une glace au fromage de chèvre et aux dattes. J’aurais peut-être dû rester dans le classique comme les garçons, mais il faut toujours faire des expériences nouvelles. Là dessus, nous avons repris à pied le chemin de la maison, une marche agréable à travers les petits chemins secrets des collines de Berkeley. Nous n’avions pas été aux food carts (qui en réalité sont des food trucks), mais nous étions satisfaits. Et ils seront toujours là la semaine prochaine…

kelloucq le 08.06.12 à 01:13 dans Actualités - Version imprimable
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Commentaires

Ah, les gourmands ! !


On voit qu'ils apprécient leurs glaces ! ! !

Mamie Coco - 14.06.12 à 08:29 - # - Répondre -

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