Les Kelloucq en voyage

Le chêne empoisonné

Je ne sais pas comment on dit « poison oak » en français et je ne vais pas chercher. (Claire, c’est peut-être comme pâte à sel, très simple au final). Mais je vais vous dire ce que c’est : le « poison oak », c’est la plaie du marcheur, l’ennemi n°1 de l’amoureux de la nature. Ma première rencontre avec le « poison oak » coïncide avec ma rencontre avec EJ pendant un voyage de rafting en Californie. N’ayant vécu que dans l’Oregon et le Washington jusque là, je n’avais jamais rencontré cette plante immonde. En rentrant chez moi après le long week-end, je n’ai pas donc pas tout de suite compris la source des horribles démangeaisons sur mes jambes. Des démangeaisons si insoutenables que mes jambes furent bientôt couvertes de plaies purulentes.

Encore j’avais eu de la chance. Il y a des gens très allergiques au « poison oak » et des malchanceux qui sont touchés aux yeux, à la gorge ou dans des parties beaucoup plus intimes. Il suffit que l’huile qui est sur les feuilles de la plante se retrouve sur votre peau et vous êtes mal. Les chiens ne sont pas affectés, mais peuvent vous ramener ce petit cadeau…Il y a du poison oak derrière notre maison, sur le bord de la route, dans le parc où nous campions ce week-end.

C’est là que vit le beau spécimen en photo. Il attend ses victimes, tranquillement. Au moins, celui-ci est énorme et bien visible. Parfois, ce ne sont que quelques petites branches cachées dans le reste de la végétation. Alors ici, on apprend aux enfants ce petit refrain pour qu'ils sachent reconnaître le « poison oak » : « Leaves of three, let it be. If it’s hairy, it is a berry. If it’s shiny, watch your hinny.” Les feuilles se présentent par trois, mais sont brillantes et pas épineuses comme les baies. Reconnaître le « poison oak » est une question de survie. Non, on n’en meurt pas. Mais c’est très, très désagréable.

kelloucq le 19.10.09 à 22:34 dans Actualités -
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