Les Kelloucq en voyage

Nostalgie musicale

YouTube est incroyable. Je peux faire une vidéo d’Emmanuel sur scène, la poster sur YouTube et envoyer un email avec le lien à toute la famille quelques minutes après la fin du concert. Mais YouTube est aussi une caverne d’Ali Baba pour écouter des milliers de morceaux, souvent live. Hier soir, j’ai commencé par écouter « Like a rolling stone » de Bob Dylan. De fil en aiguille, j’ai fait un voyage dans mes années ados. Voici les principales étapes à travers des versions live. Vous remarquerez que c’est 100% anglo-saxon. Je devrais me faire une petite soirée nostalgie française grâce à YouTube (ou DailyMotion pour rester franco-français). 

The Sound of Silence de Simon et Garfunkel, la version de leur concert à Central Park à New York en 1981. Mon prof d’anglais au lycée nous faisait étudier leurs chansons, il avait bon goût pour un « vieux ». Il aimait bien Cat Stevens aussi (Father and Son, Wild World).

Hotel California des Eagles, le slow par excellence des booms des années lycée. Un classique qui perdure par delà les générations : un groupe de gamins a joué cette chanson au Starry Plough le même soir où Emmanuel et ses copains jouaient.

Another brick in the wall de Pink Floyd, l’album, le film, le tout. Mais comme c’était difficile d’écouter la musique à l’époque ! Pas d’autre choix que d’écouter la radio (qui n’a pas bidouillé des enregistrements de ses chansons préférées de la radio sur des cassettes ?) ou d’acheter les albums. Pas d’iTunes, pas de YouTube, pas de musique constamment à portée de clavier.

Stairway to Heaven de Led Zeppelin, j’ai découvert Led Zeppelin pendant un séjour en Angleterre et j’en suis restée à leur grand classique. J’ai souvent l’impression d’avoir un vernis de culture musicale rock…

Stay a little bit longer by Jackson Browne, je ne sais plus comment j’ai découvert Jackson Browne, mais je me rappelle clairement avoir appris des tournures idiomatiques et du vocabulaire en écoutant ses chansons. J’avais aussi récupéré, je ne sais comment, le concert No Nukes de 1979 avec Jackson Browne, Crosby, Stills and Nash, Bonnie Raitt, Bruce Springsteen & the E Street Band, James Taylor (le seul de ce groupe que j’ai vu en concert des années plus tard).

Honesty de Billy Joel, un grand classique et difficile de choisir une chanson plutôt qu’une autre.

So long Marianne de Leonard Cohen, j’ai découvert Leonard Cohen, sa voix et ses paroles, après le lycée dans le premier appartement où j’ai vécu avec une copine (c’était la collection de la propriétaire de l’appartement qui nous ouvrait de nouveaux horizons). A 70 ans, Leonard Cohen fait toujours des concerts.

Brothers in Arm de Dire Straights, le souvenir d’un concert en Bretagne avec mes copines Stéphanie, Laurence, Régine ( ?) au temps de l’innocence.

We will rock you + We are the champions de Queen, une vidéo qui regroupe ces deux chansons, une aubaine. En parlant de générations, ce sont deux chansons que les garçons adorent. Gabriel en écoutant pendant que j’écris ne peut se retenir de chanter avec Freddy Mercury.

Roxanne de Police, là encore bien difficile de faire un choix entre Message in a bottle, Can’t stand losing you, Walking on the moon.

Layla d’Eric Clapton, pareil, tellement de chansons qui collent à la mémoire.

Rock this town de Stray Cats, ils n’ont pas perduré comme les autres, mais leur rockabilly était énergisant pour danser et toujours un plaisir à écouter.

Let it be des Beatles, impossible de ne pas faire une place aux Beatles même si j’ai eu l’impression douloureuse de les découvrir sur le tard, au lycée sans doute, et d’avoir loupé quelque chose de classique. Mais mieux vaut tard que jamais.

kelloucq le 14.04.12 à 19:39 dans Actualités -
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