Les Kelloucq en voyage

 

Je pense à bloguer tous les jours et puis le temps m’échappe. Nous sommes évidemment bien occupés depuis notre arrivée : préparatifs pour la petite fête qui aura lieu quand EJ va débarquer pour qu’il voie un maximum d’amis alors qu’il ne passe que quelque jours à Orinda, pique-nique avec une famille d’amis avec les trois générations représentées des deux côtés et hier journée à la plage. Nous sommes partis en expédition, Ed, les garçons et moi pour Muir Beach. Cette partie de la côte, au nord de San Francisco, ressemble assez à la Bretagne. Il y avait un petit vent frisquet par moment sur la plage même s’il faisait plus de 30˚ dès qu’on s’éloignait de la plage. Les garçons ont pateaugé dans l’eau glacée jusqu’à mi-corps et ont joué sur le sable.

 

Premières impressions en débarquant de nouveau dans l’endroit qui a été notre « home » pendant un an ? On sent que le prix de l’essence a un peu changé les habitudes des gens (environ 4,50 dollars pour un gallon, je suis trop feignante pour vous faire la double conversion). On essaie de réflêchir pour grouper les voyages et minimiser les déplacements. Ici, l’autre problème est l’eau qui manque cruellement. Les habitants sont censés réduire leur consommation de 19% par rapport à il y a 2 ou 3 ans. S’ils dépassent ce quota, l’eau devient plus chère. On voit donc des gazons cramés, mais aussi des gens qui ont refait leurs jardins pour moins consommer.

 

Malgré quelques gazons brulés, j’ai toujours cette impression ici de perfection. Pas de papiers gras qui trainent, des grosses voitures rutilantes, des mamans bien mises avec leurs jolis petits enfants au parc, une sorte de vernis irréel qui me dérange toujours un peu. Certes, c’est agréable. Mais on a un peu l’impression d’être dans un décor.

 

Impression d’Emmanuel : la maison des mes grands-parents est grande et le jardin aussi. Chez nous, nous n’avons qu’une petite cour et là, il y a une grande colline où on peut faire de la balançoire et glisser sur des cartons comme de la luge. J’aime bien cette impression de grand espace. On fait plus de sport qu’à Paris. Avec mon grand-père, on fait du basket et du baseball dans le « driveway » et on a fait une vraie partie de baseball dans un parc avec des amis. En plus, il y a plus de sports ici comme le baseball. J’avais oublié quelques règles, mais c’est revenu quand je suis allé voir le match des Giants.

(Je n’arrive pas à récupérer mes photos sur cet ordinateur, alors voici une photo de récup).