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Les Kelloucq en voyage

Retour à l’école française : du côté de l’élève/Back to French school: the student version

 
Après 5 semaines d’école, EJ vient enfin de rencontrer les maîtresses des garçons en privé (il y a une courte réunion dans chaque classe au début de l’année, mais sans possibilité de rentrer dans les détails particuliers). Etant donné que les enseignants français, en tout cas à notre école, ne donnent pas leur email ou de numéro de téléphone professionnel aux parents comme c’était le cas l’année dernière aux Etats-Unis, la seule façon de prendre rendez-vous est de faire passer des petits mots par l’enfant. Après quelques délais, EJ a rencontré la maîtresse de CP de Gabriel et les deux maîtresses qui se partagent la classe d’Emmanuel (une classe partagée CE2/CM1). Petite amélioration : EJ et les garçons ont rencontré les maîtresses dans la classe plutôt que sur un banc dans l’entrée de l’école avec un tas de gens autour.
 
Gabriel, a dit sa maîtresse, est un petit meneur dans la classe (en bon), suit les consignes et se débrouille super bien. Je suis contente qu’il ne semble pas avoir de souci avec son perfectionnisme qui, dans le passé, l’empêchait parfois de finir son travail à temps car il aime que tout soit exactement ainsi et pas autrement. Bien qu’ils me parlent tous les deux surtout en anglais quand nous nous Skypons, le français de Gabriel est revenu ! Sa maîtresse ne donne pas de devoirs. Il doit être soulagé après l’année dernière où sa marâtre de mère le forçait à faire les devoirs américains (pas obligatoires) + des petits devoirs en français deux soirs par semaine.
 
Les maîtresses d’Emmanuel trouvent que ses interventions sont toujours à propos et intelligentes. Il éprouvait quelques difficultés avec ses devoirs depuis le début de l’année. L’explication est bête comme chou. La liste des fournitures comportait un « cahier de texte ». Ni Emmanuel, ni EJ n’avait entendu parler de cette chose-là et Emmanuel a passé 5 semaines à se débrouiller avec un cahier tout à fait normal. Dans nos conversations quasi-quotidiennes, le sujet n’est jamais venu sur le tapis. Je ne jette pas la pierre à EJ, loin de là. C’est là un de ces petits détails de compréhension culturelle qui peut avoir des conséquences inattendues. Je suis très contente car je trouve important que les élèves apprennent à prendre des notes et à gérer leur travail indépendamment. Désolé, Emm, de t’avoir fait ramer pour rien. Mais on dirait que les choses se sont arrangées et que vous avez eu une bonne conversation avec les maîtresses qui, malgré un petit mot d’EJ dès le début de l’année, n’avaient pas apparemment bien saisi ta situation et ton retour de Californie. Maintenant, il faut qu’on s’attaque à la question du stylo plume que tes copains connaissent déjà un peu ! On s’y mettra dès que je serai de retour
 
La prochaine fois, je raconte les élections des parents d’élèves. Ce n’est pas triste non plus.
 
 

 

 

Five weeks into the school year, EJ finally met the boys’ teachers one-on-one (there had been a quick “Back to school” meeting in each classroom early on with no time for personal questions). Since French teachers, at least at our school, don’t share their email or a work phone number with the parents, the only way to make an appointment is to trade written notes which are taken back and forth by the student. After some delays, EJ was able to meet with Gabriel’s teacher and Emmanuel’s two teachers who are splitting up the week (Monday and Tuesday for one, Thursday, Friday and every other Saturday morning for the other. And yes, that’s right: there is no school on Wednesday in grade school). In addition, the class is also a split level!  I misled some of you by getting mixed up and thinking Gabriel was the one with two teachers and split level. We have set the record straight. On the positive side, EJ and the boys met the teachers in the classroom and without hurry whereas in the past, requests to meet were accommodated on a bench in the school lobby with others milling around.
 
Gabriel, EJ heard, is a little born leader in the class, follows instructions well and is doing an overall great job (no mention of his tendency to be a perfectionist who sometimes had a hard time finishing his work because it has to be just so). Even though they mostly speak English to me when we Skype each other, his French has come right back. Apparently, his teacher subscribes to the idea that homework is not necessary. He must be quite relieved since his monster of a mom was making him complete his (non-compulsory) English homework + some French homework twice a week last year.
 
Emmanuel’s teachers think he is right on point with very smart remarks. He was having a hard time keeping track of his homework. The explanation, and I am not beating EJ up because it is just one of those silly cultural misunderstanding that totally slipped through even though we talk pretty much daily, is that Emmanuel did not have the proper tool, a “cahier de texte” which is a special notebook to write down school assignments. It was on the list of supplies at the beginning of the year, but EJ could not have known what in the world that was. I like the fact that students in the equivalent of third grade are taught how to write down their own homework because I think that note-taking will serve them well for the rest of their life . However when you have an American dad who has never seen a “cahier de texte” in his life, it is a bit of a bummer. Sorry, Emm, your dad and I kind of made your life more miserable than it had to be there for a while, but the problem is now fixed. The new challenge is to work on mastering the “stylo plume”, the fountain pen, which your buddies started using last year apparently. I will work on this more with you as soon as we can sit down together to do homework. Promised!
 
Next instalment: the PTA. That’s a whole other story too!

kelloucq le 13.10.07 à 22:37 dans Actualités - Version imprimable
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