S'identifier - Contact

Les Kelloucq en voyage

Retour des îles

On se prépare à aller plonger avec masques et tubas dans Francis Bay

Les îles vierges américaines, en l'occurence. Les parents d'EJ y ont passé leur lune de miel il y a 50 ans. Pour célébrer, ils ont décidé d'y retourner avec leurs enfants, leurs époux respectifs et leurs petits-enfants. La semaine fut un enchantement, surtout après notre long hiver. Tongs, maillots de bain et cocktails au rhum tous les jours sur l'île de Saint John (les autres îles vierges américaines sont Saint Thomas et Saint Croix, les Américains les ont achetées aux Danois en 1916). Life is not bad. Nous étions dans une grande villa avec piscine dans laquelle les trois cousins ont passé des heures (à l'eau dès l'aurore et jusqu'à la nuit tombée), mais aussi proches de la plage où nous pouvions descendre à pied en quelques minutes.

Emmanuel a fini sa certification de plongée, commencée à Paris en piscine, avec deux sorties en mer. Le 3e jour, il a pu faire deux plongées avec son père, ses oncles et ses tantes qui sont tous des plongeurs invétérés. Gabriel et moi nous sommes contentés de faire de la plongée en surface avec masque et tuba. Quel bonheur d'avoir l'impression de nager avec les poissons dans un monde calme et rythmé par son souffle. Nous avons vu entre autres des tortues, des raies, un requin (petit et inoffensif) et des barracudas.

Nous avons tous cuisiné ensemble et fait des sorties par petits groupes (petites marches, visite des ruines d'une fabrique à sucre, ballade dans Cruz Bay, la plus grosse "ville" de l'île à taille très humaine...). A cette époque, le temps est en train de virer et nous avons eu de la pluie presque tous les jours. Une pluie violente, mais chaude qui n'empêche pas de s'amuser. La vie animale est intense surtout la nuit et au lever du jour: grenouilles, insectes et oiseaux font entendre des cris très différents de ceux auxquels nous sommes habitués (surtout nous, les Parisiens).

Je vous mentirais si je vous disais que ce n'est pas un choc de se retrouver à Paris, la peau de nouveau couverte de vêtements et de chaussures, et avec un temps toujours aussi peu printanier. Les îles, c'est fini. 

kelloucq le 12.05.13 à 22:16 dans Actualités - Version imprimable
Article précédent - Commenter - Article suivant -