Dans quelques jours, nous aurons enfin de nouveau une assurance santé chez Blue Cross. Comme nous sommes rarement malades dans cette famille (je touche du bois), nous avons opté pour une assurance qui couvre le « catastrophique », la seule option financièrement tenable. Pour 244 dollars par mois, nous avons une assurance que nous espérons ne jamais avoir à utiliser puisque nous devons d’abord débourser 5 000 dollars de notre poche par personne ou 10 000 dollars pour toute la famille avant de recevoir des remboursements. C’est donc effectivement réservé aux gros pépins. Et pendant ce temps, je continue à contribuer à la sécurité sociale française via les cotisations sociales sur mes piges pour des média français. Faites bon usage de ma contribution.
En parlant d’être malade, le battage autour de la grippe A était jusque là plutôt discret, plus discret qu’en France en tout cas. Mais Obama a quand même déclaré l’état d’urgence national fin octobre quand le nombre de décès liés au virus H1N1 a dépassé le millier. Apparemment, il s’agit plutôt d’une précaution pour l’instant. L’état d’urgence permet en particulier aux hôpitaux de traiter les malades hors des murs, dans des tentes installées pour l’occasion ! L’école nous a alertés il y a quelques semaines sur les mesures à prendre : tout enfant fiévreux à l’école est renvoyé chez lui et ne peut revenir qu’après que la fièvre soit tombée et ait disparu pendant 24 heures sans l’aide de médicaments. Quelques amis ont fait vacciner leurs enfants, mais en gros la pénurie de vaccins contre le H1N1 sévit. Le gouvernement a mis un site dédié sur pied. Dur, dur de s’informer si on n’a pas Internet de nos jours. Pour l’instant, ce H1N1 semble irréel et on espère évidemment qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin de la saison de la grippe…
