Aime-moi, suis-moi
C'est un peu pathétique, cette soif d'amour qui s'affiche partout sur Facebook et Twitter, surtout de la part des marques et des business. L'autre jour à San Francisco, c'est d'abord au consulat de France qu'on nous supplie d'aimer le consulat sur Facebook. Puis cette banque qui nous interpelle sur le trottoir, qui veut que nous l'aimions et que nous la suivions, que nous allions voir ce qu'elle a à dire.
Au risque de paraitre vieux jeu, je dis que cette "conversation" avec le consommateur, ce grand déballage d'échanges dans tous les sens sur les "réseaux sociaux" est souvent insignifiant et ennuyeux. En tout cas, un vernis branché pour arriver aux mêmes fins, ferrer le client tout en lui donnant l'impression d'être dans une relation cool et unique avec la marque. Histoire de savoir ce que les marketeurs trament avec les outils sociaux, je vais aller faire un tour à une conférence sur le sujet dans quelques jours.
kelloucq
le 28.02.12 à 05:45
dans Actualités
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