Assises internationales du journalisme
Heureusement que mon père lit religieusement la presse locale tous les matins. Pas sur son PC ou sur un iPhone, mais un bon vieux journal avec de l'encre qui tâche. Un journal qu'un livreur dépose tous les matins dans la boite aux lettres avant l'heure du petit déjeuner (pas comme les "paper boys" américains qui lancent le journal depuis leur voiture en ralentissant à peine, journal qui atterrit quelque part devant la maison).
C'est ainsi que j'ai appris hier que se tenaient pendant trois jours les Assises internationales du journalisme à 30 minutes de mon "chez moi" actuel. Ni une, ni deux. Je saute dans le train ce matin pour assister à la première journée, la seule qui me soit possible puisque demain le traitement commence pour de bon.
Une matinée passée à écouter les représentants d'une dizaine d'écoles de journalisme parler des "nouvelles pratiques" du journalisme (nouveaux outils pour la recherche, utilisation des réseaux sociaux, datajournalisme, webdocumentaire, factchecking,...). Puis à prendre un pot avec des journalistes poitevins qui lancent un Club de la Presse après un long hiatus sans organisation locale de ce type.
Puis à déjeuner avec une ancienne journaliste télé locale, aujourd'hui à la retraite, dont je me souviens très bien par delà les années. Puis à louper un débat public sur le thème des rapports journalistes/public pour cause de salle comble. Dommage car mes parents étaient venus me rejoindre pour assister à cette partie et elle nous est passée sous le nez. Mais nous avons rebondi en nous promenant un peu dans Poitiers, une ville où j'ai fait un passage éclair dans ma vie d'étudiante avant de partir aux Etats-Unis.
kelloucq
le 08.11.11 à 23:42
dans Actualités
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