S'identifier - Contact

Les Kelloucq en voyage

Badlands et Black Hills

En une journée qui a commencé dans les Badlands et qui s’est terminée dans les Black Hills, nous avons pu apprécier la diversité du Dakota du Sud.

Pour nous mettre dans l’ambiance, nous préfaçons notre visite dans le Badlands National Park par la découverte d’une maison de pionnier. Ayant reçu du gouvernement un terrain de 160 acres (64 hectares, si je ne me trompe pas), les pionniers devaient le mettre en valeur. Ils commençaient par se construire un « prairie homestead », une habitation faite de bois et de « sod » (la couche supérieure du sol de la prairie qui servait à la fois de matériau pas cher et d’isolation).

Pour l’anecdote, Laura Ingalls (vous vous rappelez La Petite Maison dans la Prairie ?) a vécu une partie de sa vie ici. L’auteur des livres qui devinrent la série était une authentique pionnière qui décida de raconter sa vie.

Nous pénétrons ensuite dans le Badlands National Park. Les trappeurs français qui furent parmi les premiers Européens dans le coin appelaient cette région « les mauvaises terres à traverser ». Le paysage est lunaire. Des buttes striées de gris, de rouge et de vert s’élèvent à perte de vue comme des gros châteaux de sable fabriqués par des géants.

Malgré la pauvreté de la terre, on rencontre quelques animaux : prairie dogs, cerfs, bisons, oiseaux. Plus au sud, nous entrons dans une portion du parc gérée par les Indians Lakota. Nous nous arrêtons dans un minuscule café où madame Cuny et son fils nous concoctent un déjeuner à la fortune du pot.

Après deux heures sur un chemin de terre, nous débouchons dans une partie plus verte avec de petites montagnes couvertes de conifères. Un arrêt à un site où ont été retrouvées des hordes de mammouths et en avant vers Custer State Park. Au lieu des longues routes droites dans un quasi-désert, nous roulons maintenant sur des routes qui serpentent dans la montagne.

Dans de vertes prairies, nous rencontrons des troupeaux de bisons (buffalo en anglais). Ils broutent paisiblement sans se préoccuper de nous. Il faut constamment rappeler aux touristes que ce sont des animaux sauvages qui peuvent charger les humains trop curieux.

Dernière visite avant Rapid City, le Crazy Horse Memorial. Dans la famille d’EJ, on soutient depuis des années ce projet fou : sculpter dans la montagne le guerrier Crazy Horse assis sur son cheval et tendant le bras devant lui pour symboliser son célèbre « Mes terres sont là où mes morts sont enterrés. »

En 1948, un sculpteur polonais du nom de Korczak Ziolkowski qui travaillait sur le monument du Mont Rushmore (juste à côté, mais nous ne nous y arrêterons pas) a été contacté par les indiens pour sculpter une réplique encore plus monumentale. Déterminé à ne pas accepter d’aide gouvernementale, le projet traine en longueur. Mais d’année en année, on peut voir Crazy Horse émerger de la montagne.

Après une longue journée, nous voici à Rapid City. Tout à côté, Jenifer, une des cousines d’EJ, tient un bar-restaurant avec son mari. Ils ont décidé de quitter la Californie il y a environ deux ans pour s’installer ici. Gros changement de décor. Cette semaine est leur plus grosse semaine de l’année…

kelloucq le 09.08.06 à 17:38 dans Actualités - Version imprimable
Article précédent - Commenter - Article suivant -