Bilan de compétences
Ca y est, je commence mardi matin. En faisant un article sur la formation continue le mois dernier, je me suis rendue compte qu'un bilan de compétences ne pourrait pas me faire de mal à ce stade. Vu mon « grand âge » et l'état désastreux de la presse, c'est l'heure de se poser quelques questions sur la suite.
Beaucoup de journalistes se dirigent naturellement vers le marketing et les relations publiques. C'est particulièrement vrai dans la presse high-tech. Je ne compte plus les anciens collègues qui sont aujourd'hui chez Apple, Intel et d'autres boites qu'ils couvraient auparavant. En général, ils sont plutôt bons. Dans mon cas, ce n'est pas une option pour la bonne raison que j'ai déjà fait ce chemin, à l'envers, et que je ne retournerai pour rien au monde dans cet univers. Après tout, je l'ai quitté parce que je mourrai d’ennui. J’aime toujours la presse et particulièrement la flexibilité et la variété de la pige. Mais il devient malheureusement de plus en plus difficile d’en vivre à cause des tarifs qui ne font que baisser, surtout dans la presse en ligne.
J’ai déjà eu des conversations sur nos possibles reconversions avec des collègues, en rédaction ou pigistes. C’est amusant car nous n’avons souvent aucune idée de ce que nous pourrions faire d’autre. Je pense en particulier à un ami qui, enfant déjà, écrivait un journal de quartier. Autant dire qu’il fait le métier qu’il a toujours voulu faire. Il ne voit pas dans quoi ses compétences pourraient se reconvertir. Je suis un peu pareil, malgré une ou deux idées qui me courent dans la tête depuis toujours. Et voilà pourquoi un bilan de compétences, financé par un des deux employeurs qui sont en train de se séparer de moi en ce moment, est tout indiqué.
kelloucq
le 19.06.10 à 22:22
dans Actualités
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