Je comprends pourquoi les sportifs se dopent
Tout d’abord, une bonne nouvelle. EJ et moi allons au concert de Leonard Cohen ce soir à Bercy. Une salle plus petite aurait été plus à mon goût, mais on ne va pas faire la fine bouche, surtout avec un artiste qui approche des 80 ans ! On y court. La bonne nouvelle dans la bonne nouvelle est que j’ai pu trouver deux billets au pied levé et sans payer plus. Sur un site qui s’appelle zePASS, j’ai rencontré un vendeur dont l’emploi du temps avait changé et qui revendait ses billets. Sans s’en mettre plein les poches, au prix qu'il avait payé. Ca redonne confiance dans l’humanité. Je suis donc toute heureuse à la perspective d’entendre Cohen live ce soir.
Mais ce n’est pas de cela que je voulais parler. Je viens de comprendre de l’intérieur comment on peut rentrer dans la logique du dopage. Je ne suis pas très joueuse. Mes garçons vous le diront, mon iPhone est un désert en ce qui concerne les applications de jeux. Mais j’ai quand même un vice, Fruit Ninja. Le jeu consiste à trancher d’un doigt des fruits qui arrivent à toute vitesse sur l’écran. Le plus de fruits possibles évidemment. Le jeu propose plusieurs modes et mon préféré est le mode zen. Pas de bombes qui explosent quand on les tranche et pas de compétitions avec des adversaires connectés, seulement la vitesse. Dans le jeu, on accumule des points avec lesquels on peut « acheter » des petits plus pour une durée limitée de quelques parties. En l’occurrence, deux sortes d’aides qui permettent de rajouter du temps de jeu ou d’accumuler des points en plus. Une fois qu’on a commencé à utiliser ces outils, les scores explosent. Si bien que lorsqu’on joue sans ces béquilles, le score redevient banal, décevant, insipide. Alors je comprends mieux comment on peut justifier d’utiliser des dopants parce qu’améliorer son score est tentant. Même si c’est un peu de la triche et de l’artifice…
kelloucq
le 18.06.13 à 15:10
dans Actualités
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