S'identifier - Contact

Les Kelloucq en voyage

La folie du baseball s'empare de San Francisco

















Les SF Giants gagnent leur première World Series !

Pour les non-initiés au baseball, difficile de s’imaginer la folie qui s’est emparée de la région de San Francisco depuis hier soir au moment où les Giants ont enfin gagné leur première World Series après 52 ans d’attente. Pour un article écrit à chaud hier soir pendant que les enfants couraient dans tous les sens et hurlaient de joie, voir par ici.

Je suppose qu’on peut se mettre au baseball sur le tard. Mais pour comprendre toutes les subtilités du jeu, rien ne remplace une immersion dès le plus jeune âge. Emmanuel et Gabriel sont très au point bien qu’on ne regarde pas des heures et des heures de baseball (depuis quelques jours, la télévision a été allumée pour regarder les matchs de la World Series après des semaines d’inaction). Emmanuel a déjà joué deux saisons et Gabriel avait déjà décidé de s’y mettre au printemps prochain, avant cette victoire. Mais je crois que la plupart de leurs connaissances des différentes tactiques et des joueurs leur vient de leurs conversations avec leur père, leur grand père, notre voisin George. C'est un lien fort.

Vu de l’extérieur, le jeu a l’air ennuyeux et long. Contrairement au football américain ou à « notre » football, il n’y a pas de durée de jeu réglementaire. La plupart des parties durent deux ou trois heures, mais ils peuvent aller bien au-delà jusqu’à ce qu’une équipe marque.  On voit les joueurs se livrer à leur petit rituel superstitieux dans le duel entre le « pitcher » qui lance la balle et le « batter » qui doit la frapper la plus stratégiquement possible pour lui permettre le « home run » magique, la tournée victorieuses de toutes les bases. Certaines manœuvres exigent que le « batter » se sacrifie pour son équipe pour permettre à d’autres joueurs déjà sur les bases de « rentrer à la maison ».

Je suis toujours un peu sceptique des grandes liesses autour du sport (j’entendais un commentaire de fan certainement réaliste disant que les SF Giants étaient l’équipe la moins dopée). Les mythes autour de cette équipe de « misfits », de joueurs à qui personne ne donnait une chance en début de saison, racontent une belle histoire qui fait rêver à la David contre Goliath. Mais ayant montré le scepticisme qui sied à tout Français, il est difficile de rester de marbre devant la joie pure des enfants (et tout aussi décevant de savoir qu'il y a eu des incidents isolés de violence à San Francisco la nuit dernière). 

kelloucq le 02.11.10 à 19:09 dans Actualités - Version imprimable
Article précédent - Commenter - Article suivant -