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Les Kelloucq en voyage

La vie en rose

Promis, je vais positiver. Aujourd’hui que des points qui rendent la vie meilleure et qui nous font aimer Paris et la France.

Une chose qui change la vie est le fait que les garçons peuvent aller seuls au collège. Plus besoin de les accompagner et d’aller les chercher. Et heureusement avec leurs emplois du temps biscornus qui changent aussi beaucoup à cause d’absence des profs (je sais j’avais promis de ne parler que de choses positives…). C’est bien pour nous et c’est bien pour eux qui (re)gagnent en indépendance. En fait, ils avaient déjà commencé à aller à l’école seuls avant notre départ. Mais en Californie, nous avons toujours vécu trop loin de l’école pour y aller à pied ou bien dans une ville faite pour la voiture et pas pour les marcheurs (pas de trottoir sur une route dangereuse). Donc on est contents. Pendant qu’on est sur le volet de l’école, on est également assez soulagés de ne plus avoir à préparer la « lunch box » tous les jours. L’envers de cette médaille est que les garçons ne semblent pas trouver la cantine très bonne…

Notre sujet de satisfaction suivant est lié : nous ne sommes plus tributaires de la voiture. Je fais des courses presque tous les jours, à pied. On se déplace en vélo, en métro. Mais on n’a plus le derrière dans la voiture constamment et nous n’avons pas non plus ce sentiment de manque d’exercice qui nous assaille habituellement au début de nos séjours californiens. Tous les jours ici, on bouge. On se fait du bien et on ne pollue pas. 

Dernier point énorme, la santé surtout pour moi. J’ai pu aller faire un bilan de santé sans débourser un sou. La pharmacie me donne ma dose mensuelle de médicament sans non plus que j’aie à ouvrir mon porte-monnaie. Je ne m’habituerai jamais à cette incroyable générosité pour ceux dont la maladie est prise en charge à 100% comme moi. En tout cas, j’espère que je ne deviendrai jamais blasée. Quand on revient d’un pays où passer cinq minutes avec le moindre professionnel de santé dépasse rapidement les 100 dollars, ce sentiment d’être couvert, d’être assuré est inestimable. 

Allez encore une dernière chose, un dernier plaisir immense, celui de retrouver notre cuisine que nous avions eu si peu le temps d'apprécier entre sa rénovation et notre départ il y a trois ans. On aime la retrouver, jolie et fonctionnelle. Et les garçons nous aident beaucoup à cuisiner, un autre plaisir. Gabriel avec une tarte aux fraises qu'il m'a aidée à faire.


kelloucq le 12.09.12 à 19:12 dans Actualités - Version imprimable
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