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Les Kelloucq en voyage

Léger vent de panique

 

 

 

 

 




Au terme de cette première semaine de master, je me sens un peu submergée ! Sentiment que partagent apparemment quelques autres étudiants avec qui j’ai discuté dans cette fac nouvelle de Paris Ouest Nanterre La Défense ou Paris 10 pour faire court. A l’époque, changer de fac semblait une bonne idée (voir des têtes nouvelles, une approche différente, un autre cadre,…). Aujourd’hui j’ai le sentiment que me dépayser complètement et devoir me reconstruire des repères durant cette année charnière, ce n’était pas nécessairement une idée géniale…

Pourquoi submergée ?

  • Parce que 9 cours par semestre, soit 18 heures hebdomadaires en cours avec beaucoup de travail à fournir en dehors (c’est la première année que je commence à travailler sérieusement dès la première semaine). Des lectures, des dossiers, du travail qui demande de se creuser la tête. Mais c’est pour cela qu’on a signé!
  •  Parce qu’un projet de recherche dont l’ampleur fait un peu peur même si j’ai une longueur d’avance avec un projet plus avancé que les autres étudiants dans mon séminaire et même un lieu de recherche qui m’a déjà dit oui.
  • Parce que 250 heures de stage et là, j’ai été un peu trop dilettante cet été. Pour bien faire, j’aurais dû m’y prendre beaucoup plus tôt pour trouver un lieu de stage. Mais je devais me bercer d’illusions après avoir trouvé un stage de licence très facilement à la première tentative. Après plusieurs tentatives infructueuses, j’essaie maintenant un peu tous azimuts en essayant d’éviter le mode panique. Beaucoup de « Nous avons déjà tous nos stagiaires pour l’année », « La psychologue ne prend pas de stagiaire cette année »,…
  • Parce que les départements de psycho refusant de faire une sélection à l’entrée en première année de master, on laisse rentrer un peu tout le monde. Et la sélection s’opère entre la première et la deuxième année, avec environ 3 étudiants sur 4 qui restent sur le carreau en sachant que valider le M1 ne sert à peu près à rien en soi. Pour être psychologue clinicien, il faut valider les deux années.

Vous commencez à voir un peu le défi ? Bien sûr, rien là-dedans n’est insurmontable. D’autres ont réussi. Mais ce n’est pas une année de tout repos. « Il ne faut pas se voiler la face », comme me conseillait récemment une psychiatre dans un autre contexte…

kelloucq le 16.09.16 à 09:08 dans Actualités - Version imprimable
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