Les Kelloucq en voyage

Les food trucks à Paris : notre verdict

Pour des raisons professionnelles (de mon côté, pas de celui d’EJ bizarrement), j’ai été contrainte et forcée de rentrer en contact avec les food trucks californiens qui écument Paris. « Twist my arm », comme on dit en anglais pour parler d’une « corvée » très agréable. Voici notre verdict, malheureusement partiel pour le moment.

Nous avons visité Cantine California en famille pour un déjeuner tardif au Marché Saint-Honoré un mercredi avant les vacances. Tacos pleins de saveurs pour EJ et pour moi pendant que les garçons se laissaient tenter par les burgers de bonne qualité (ingrédients 100% bio issus du Rhône-Alpes, des Pays de la Loire et du…Poitou). Les garçons ont donné un 15/20 et un 16/20 à leurs burgers en ajoutant qu’ils n’avaient jamais mangé un burger méritant un 20/20 (finalement, je constate qu’ils sont aussi stricts que leurs profs français qu’ils jugent trop sévères…). Ils ont trouvé la portion de frites un peu petite, mais diététiquement je pense qu’elle était tout à fait suffisante. Ils n’ont jamais entendu parler du fléau de l’obésité ? Donc, pour nous, un très bon point pour Cantine Californie, le staff très gentil, les prix raisonnables et l’attente tout à fait raisonnable également, au moins sur ce créneau horaire et ce jour-là.

Dans un esprit d’exhaustivité, je me devais aussi d’essayer le doyen des food trucks parisiens, Le Camion qui fume. Scénario différent. Nous sommes allés jusqu’au MK2 Bibliothèque, un petite trotte pour des snobs du 2^e arrondissement, pour goûter les burgers du Camion qui fume et quand même voir un film (Amour de Michael Haneke avec Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, un film merveilleux qui devrait sans doute être interdit aux plus de 80 ans). Même en arrivant 45 minutes avant le film, la queue était tellement longue que ce n’était pas jouable. Après le film, nous nous sommes cassés le nez : les stocks de pain ont été épuisés…deux ou trois personnes avant nous ! Manque de bol sur toute la ligne. Donc un mauvais point d’emblée, même si je réserve mon jugement pour le jour où j’aurai enfin le plaisir de goûter aux burgers (plats uniques) de Chef Kristin.

Il paraît qu’il y a d’autres food trucks qui se lancent à Paris. Ma position ? Why not ? Surtout s’ils se diversifient. On a adoré l’idée quand on l’a découvert (sur le tard) à Portland en Oregon et on a continué à l’adorer à Berkeley. Avec cette différence qu’il s’agissait de groupements de food trucks en un seul endroit. On pouvait panacher indien, mexicain, américain dans des variétés insoupçonnées en France (joues de bœuf, beignets du sud américain,…).

kelloucq le 11.11.12 à 08:46 dans Actualités -
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