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Les Kelloucq en voyage

Les utilitaires roulent essentiellement au diesel

 
















C’est une leçon que j’ai apprise l’été dernier. Mais comme l’histoire continue de connaître des rebondissements, je vais vous la raconter presque six mois après les faits. Pour louer notre appartement à Paris, nous avions besoin de le vider de certains effets personnels. Mes pauvres parents ont non seulement hérité d’une souris, mais aussi d’une bonne quarantaine de cartons qui sont maintenant entassés chez eux. Pour ce déménagement, nous avons loué un Kangoo. Un matin de juillet, EJ et moi sommes retournés à Paris pour le charger de nos possessions. Il ne restait plus un cm3 de libre, mais tout a tenu grâce aux talents organisationnels d’EJ ! Puis, j’ai repris la route pour Châtellerault. Seule car EJ avait besoin de rester faire un peu de bricolage d’avant dernière minute.

 

Une cinquantaine de kilomètres avant ma destination, le voyant de la jauge à essence s’est allumé et j’ai jugé prudent de m’arrêter dans une station-service sur l’autoroute plutôt que de risquer la panne en pleine nuit. Evidemment, je me suis demandé à quoi roulait le véhicule. Ne voyant aucune indication qu’il lui fallait du diesel, j’ai mis quelques litres d’essence avant de reprendre ma route. A ce stade du voyage, j’ai aussi cru voir un éclair dans la nuit juste après avoir doublé une autre voiture dans une descente…

 

Le lendemain matin, nous avons déchargé le Kangoo et je suis partie le rendre à l’agence de location. Mais en chemin, il a commencé à se comporter bizarrement comme s’il avait le hoquet. Je me suis arrêtée en route pour faire le plein comme il se doit. Sans plus de réflexion, j’ai continué à l’essence. Il me restait un petit kilomètre à faire pour rejoindre l’agence, mais j’ai bien cru que je n’y arriverai pas. Le hoquet devenait si inquiétant que j’ai dû finir à 5 km/h.

 

Avec mon père appelé à la rescousse et le loueur, la réponse au problème a été vite trouvée. C’était un véhicule diesel, comme la plupart des utilitaires. Mais le mot « diesel » était tellement recouvert de poussière que je ne l’avais pas vu ! Le loueur s’est montré très compréhensif. Comme le véhicule avait besoin d’une révision, je m'en suis tirée avec un petit surplus et un nouveau plein. Il m’a aussi rassurée que ce genre de qui pro quo était courant !

 

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. L’éclair dans la nuit n’était pas une hallucination. A l’automne, j’ai reçu une amende pour excès de vitesse. 5 petits km/h en trop qui m’ont couté 45 euros parce que j’ai payé l’amende rapidement en ligne. Et le mois dernier, j’ai reçu un courrier du ministère de l’Intérieur m’avisant que j’avais perdu un point à mon permis. C’est la première fois. Comme je n'ai perdu qu'un point et qu'il devrait m'être restitué dans un an si je ne commets pas de nouvelle infraction, je devrais avoir un permis regonflé à bloc à notre retour en France. Quel voyage !

kelloucq le 08.01.10 à 00:09 dans Actualités - Version imprimable
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