S'identifier - Contact

Les Kelloucq en voyage

Les vacances, c’est fini/Vacations over

Ces deux posts se font logiquement suite. Passer deux semaines de vacances dans ma famille, c’est comme tombé dans une capsule où le temps est aboli. On connait tous un peu ce sentiment, je pense. Quand je retourne dans la maison où j’ai grandi de 6 ans à 18 ans, je connais les moindres grincements de la porte du garage, je peux naviguer les escaliers dans le noir et une vieille mémoire automatique me permet de trouver à peu près tout ce que je cherche dans la cuisine sans réfléchir. Même si j’ai maintenant passé plus de temps ailleurs que dans cette maison et dans cette ville, il y a des automatismes ancrés dans mon cerveau à tout jamais.
 
Pour les fêtes, tous les « suspects habituels » convergent et reviennent aux sources. D’ailleurs pour les locaux, nous sommes « les Rennais », « les Anglais » ou « les Parisiens ». Nous sommes ceux qui vivent ailleurs, mais qui reviennent immanquablement comme des oiseaux migrateurs. Dîners par ici, déjeuners par là, il faut même caser quelques goûters pour profiter de ces jours de grande proximité. A la famille, j’ajoute quelques visites d’amis. Nous avons tous des enfants plus ou moins grands. C’est le choc ordinaire qui nous rappelle quand nous ne sommes plus collégiens, ni lycéens. Cela fait tout drôle de se retrouver dans la ville de son enfance devant la réalisation que nous sommes des adultes. On est vraiment coincés entre deux mondes. Je n’ai pas plus de temps ce matin, mais je voulais reprendre les bonnes habitudes.
 
 
 
Nothing more logical than these two posts coming one after the other. Two weeks in my family is like falling into a time warp. We all have experienced this feeling, probably. When I return to the house where I grew up between the ages of 6 and 18, I recognize the creaking of the garage door, I can find my way up and down the stairs in total darkness and some deeply-buried memory leads me to everything I need in the kitchen. Even though I have now spent much more time away than in this childhood home, these automatic memories will probably always be stored in some corner of my brain.
 
Holidays are the time when all the family’s usual suspects converge back on the home base. The locals simply call us “the Parisians” or “the English” or “the Rennes people”. We are those who live away and who come back without fail like migratory birds. Dinners, lunches and even afternoon teas are organized to see the most of each other. Beside family visits, I always see a couple friends. We all have children. It is always a shock to me to be there and realize we are not high-school students anymore, but somehow adults. “Home” is the one place where we are stuck between two worlds. I am out of time this morning, but it felt like it was time to get back into good old habits.

kelloucq le 10.01.08 à 09:50 dans Actualités - Version imprimable
Article précédent - Commenter - Article suivant -