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Les Kelloucq en voyage

Restons calme

Hier, nous avons passé une journée franco-américaine. A 10 heures, j'accompagnais Emmanuel à la mairie du 2e pour qu'il s'inscrive au vide-grenier du weekend prochain. Nous rentrons dans le hall de la mairie où s'est installée l'association organisatrice. Deux personnes qui attendaient sur le trottoir se précipitent à l'intérieur, en nous accusant de passer devant elles et en se plaignant d'attendre depuis 45 minutes dehors. Comment pouvions-nous savoir qu'elles attendaient? Au lieu de répondre sur le même ton agressif, nous calmons le jeu et leur disons qu'elles peuvent passer devant nous. Oh là, là, comme on aime s'énerver au quart de tour! Bonne nouvelle, les garçons ont un stand pour dimanche prochain.

Pendant ce temps, EJ attend la livraison de notre nouvelle machine à laver, la dernière ayant rendu l'âme au bout d'environ 10 ans. Les deux livreurs se livrent à des commentaires ("Vous êtes directement chez le voisin", "Ce n'est pas très privé") comme si EJ n'était même pas là! Merci, si on a besoin de votre avis sur nos conditions de vie, on vous sonnera. En tout cas, nous avons une nouvelle machine qui fonctionne (et qui aura fait fonction de cadeau d'anniversaire utilitaire). Suite au prochain épisode car le séchoir montre des signes de faiblesses...

Ensuite, nous extirpons de la cave mon vélo et l'ancien vélo d'Emmanuel qui est maintenant parfait pour Gabriel. Après un bon coup de pompe, nous voici partis pour l'American Church of Paris avec nos vélos (Emmanuel et EJ sont, quant à eux, pro-Vélib). Alors que la réunion des Boy Scouts démarre et que les drapeaux sont officiellement présentés, je me rends compte que, pour la première fois, je vais me retrouver devant le besoin de réciter le pledge of allegiance. Ces réunions sont bien la seule occasion dans ma vie quotidienne de le réciter et jusque là je restais silencieuse. Pas vraiment inspirée, je pose ma main droite sur mon coeur et je me plie à l'exercice. Par ailleurs, on est contents de retrouver la troupe parisienne avec toutes les figures connues et, par définition, beaucoup de nouveaux dans ce groupe très mouvant. 

Il fait faim et nous trouvons quelques provisions dans une boulangerie envahie de guêpes pour un pique-nique improvisé sur la pelouse devant les Invalides. On se prélasse au soleil, les garçons font du vélo sous les arbres. Puis on reprend le chemin de la maison en jetant un oeil sur cette exposition à l'extérieur du ministère des Affaires Etrangères dont j'avais entendu parler (une sorte de pub sur le rayonnement de la France à l'étranger). On rentre sans incident, à part une petite insulte lancée à EJ par un automobiliste impatient. Décidemment, les Parisiens ne sont pas zen. Il faut respirer profondément, les gars.


kelloucq le 09.09.12 à 09:22 dans Actualités - Version imprimable
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