Résumons-nous
Oui, c'est cela. Mon clavier était gelé, l’électricité était coupée, Internet était en rade. Il faut que je trouve une bonne excuse pour expliquer un aussi long silence. Dans le Poitou où nous avons passé toutes les vacances scolaires, il était hors de question de bloguer. Manger, flâner, marcher, faire la sieste, ne rien faire même, mais pas bloguer. A peine regarder mes emails 2 ou 3 fois et c’était déjà beaucoup.
Le retour à Paris et à la réalité a été un peu dur. Je me sens un peu comme une convalescente. Je me ménage, j’y vais doucement (même si finalement la première semaine a été productive). Je me tiens de petits discours d’encouragement. Je suis affectée par le climat morose ambiant, mais avec quelques raisons personnelles puisqu’un de mes employeurs « historiques » menace de bazarder ses pigistes. Si la menace se concrétise, le coup serait financier, mais aussi psychologique. La semaine dernière, je me suis astreinte à deux sorties professionnelles justement pour me botter un peu les fesses.
Car du coup, j’ai l’impression de me protéger, d’entrer un peu dans un cocon. Je suis heureuse de cuisiner, en particulier mes « comfort foods » personnelles comme du hachis parmentier, du chou-fleur à la béchamel ou de la semoule aux raisins secs en dessert. Je prends un plaisir dingue à lire avec les garçons le soir, surtout avec Emmanuel qui tout en étant un grand lecteur adore encore qu’on lui lise. Il n’y a rien d’original à cette envie de se blottir dans la chaleur familiale dans ces temps un peu troublés.
(En photo, notre chorale de Noël avec Sarah et Diane reçue dans la 2e maison sur notre itinéraire le soir de Noël).
kelloucq
le 11.01.09 à 22:52
dans Actualités
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