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Les Kelloucq en voyage

Seule à Paris

Les garçons sont dans le Poitou depuis mardi. Jeudi soir, EJ est parti à Dijon pour le festival 4-14, une célébration franco-américaine de cuisine et de musique, qui rencontre apparemment un succès dévorant. Hier soir, toute la bouffe était déjà partie et il fallait improviser dans l’urgence pour la journée de dimanche. Je sens qu’EJ va rentrer ce soir complètement lessivé !

 

Et moi, je profite de Paris déjà en vacances et de l’appartement plus calme. J’ai rempli ma mission de vider la chambre des garçons pour un grand coup de peinture. Parmi les jeux, les jouets, les vêtements et toutes les choses qu’on accumule, j’ai trié, jeté, recyclé et donné à cœur joie. J’ai aussi bien travaillé (je viens de finir un de mes derniers papiers avant les vacances dans quelques jours).


Mais surtout, j’ai changé de rythme : ciné vendredi soir (Departures, le film japonais sur un jeune croque-mort qui a piqué l’Oscar du meilleur film étranger aux prétendants dont Entre les murs, un film un peu facile et sentimental, mais why not?), diner tapas à la Bastille avec une copine samedi, grasses matinées, horaires décalés. Où on se rend compte, comme on le savait déjà bien sûr, que la vie de famille impose beaucoup de contraintes, certes agréables le plus souvent, mais qui font qu’on n’est pas maîtresse de son temps la plupart du temps.


Je sens aussi le compteur qui tourne (- 39 jours avant notre départ) et j’ai l’impression de faire des sortes d’adieux à Paris. Hier, en rejoignant ma copine, je me disais que je n’allais pas souvent du côté de Bastille. Mais en fait, en remontant la rue de la Roquette, je me suis rendue compte que je me trompais : ici, c’était un restau japonais où j’avais déjeuné avec Emmanuel après l’avoir emmené à une grève, là un autre restau où EJ et moi nous étions « réfugiés » après un plan raté avec des copains, deux pas plus loin, l’Iguana Café où j’avais eu rendez-vous il y a plusieurs années avec un groupe de « Linuxiens » pour une enquête. Quand on a vécu 12 ans dans une ville, elle est forcément marquée de souvenirs.

kelloucq le 12.07.09 à 12:16 dans Actualités - Version imprimable
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