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Les Kelloucq en voyage

Week-end ordinaire





















Voici un article
qui va dans le sens de ce que j’écrivais la dernière fois : les réseaux sociaux nous incitent à présenter une image embellie et parfaite de notre vie, une façade irréaliste. Du coup, ils nous dépriment car ils nous donnent l’impression que tous nos amis sont plus heureux que nous alors que nous serions les seuls à connaître des difficultés. Mais si cette tendance est naturelle, on n’est pas obligé de la suivre bêtement. Ce faisant, on court malheureusement des risques, comme celui d’affoler sa maman ! Mais au moins, on se sent plus  honnête.

Petit retour rapide sur un week-end tranquille. La règle énoncée plus haut voudrait que je ne vous parle que des week-ends bien remplis. Mais à force de week-ends trop pleins, ce sont les week-ends à ne rien faire dont on rêve. Emmanuel le dit haut et fort. Ce week-end, vide sur le calendrier, lui a fait plaisir.

D’ailleurs il avait même pris un peu d’avance. Depuis deux jours, il se plaignait d’avoir mal au ventre. Vendredi, nous l’avons autorisé à rester à la maison. Tranquille. Il a lu, il s’est reposé, il a fait une interro de français étalée sur la journée, il a travaillé la batterie. Il n’a pas quitté ses pyjamas. Il a eu une journée en tête en tête avec moi. Première journée d’absence à l’école de toute l’année, je pense que ce jours de repos impromptu lui a fait du bien, au ventre et au moral.

Ce vendredi tranquille a donc été suivi par un week-end tout aussi tranquille. Toute la famille a collaboré sur un puzzle, cadeau de Noël que nous n’avions pas encore ouvert, avec un sentiment grandissant de plaisir à placer le bon morceau et à voir le projet prendre forme. Samedi matin, Gabriel a accompagné son père à un farmer’s market pendant qu’Emmanuel venait avec moi au Tai Chi. Lecture au coin du feu, film du moment (Lord of the Rings), cuisine en famille. Le temps, gris et pluvieux, était même idéal pour ce genre de week-end. Dimanche, Gabriel est allé jouer chez un copain toute l’après-midi. C’est toujours une bonne chose d’avoir des moments séparés. Lundi matin, Emmanuel était de nouveau d’attaque. Et moi aussi qui dois me lever de bonne heure pendant quelque temps pour travailler sur un projet avec la France.

kelloucq le 01.02.11 à 19:54 dans Actualités - Version imprimable
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