Amapiens et paysans du dimanche
En octobre 2013, nous avons rejoint une Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Nous avions goûté au plaisir de paniers hebdomadaires de légumes en provenance directe de la ferme en Californie. Là-bas, on appelle ça des CSA (community-supported agriculture) et nous étions content de notre relation avec la ferme Eat Well. Si le principe est le même, un détail important diffère. En Californie, il n’y avait pas d’intermédiaire entre nous et le fermier. En France, les Amap sont des associations d’individus qui se placent entre les amapiens et le fermier. J’adore mes collègues amapiens de Rouge Tomate, mais ce fonctionnement ajoute un degré de complexité et d’organisation (assemblée générale, bureau, coordination, recrutement de nouveaux membres pour que le déplacement en vaille le coût,…).
Dimanche dernier, notre producteur, la ferme de Marconville, organisait une journée pour tous ses amapiens de Paris et des environs: on arrive en Picardie pas trop de bonne heure, on visite les serres et les champs avec la fermière Delphine, puis on passe à table pour un pique-nique au jardin. Un bonheur pour les citadins de manger sur l’herbe avec une vue des prés, des vaches et des bois. Enfin vers 15h00, on se met au boulot. Dans mon cas, j’ai planté des courges avec 4 autres personnes, dans une ambiance très sympa et sous le soleil. Un trou creusé tous les 80 cm, un peu de fumier au fond, le plant. On verra si notre travail d’amateurs donne des résultats convaincants dans notre panier dans quelques semaines. Pour l’instant, le temps ne semble pas très propice à la culture : cela fait deux fois, ici et là, que le panier est annulé car il serait trop petit.
kelloucq
le 17.06.14 à 07:00
dans Actualités
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