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Les Kelloucq en voyage

Diner à Farallon à San Francisco

Cette semaine, boire et manger occupent largement notre agenda. Le lendemain de notre excursion dans la Napa Valley, nous avons une réservation à Farallon, un des restaurants les plus sympas de San Francisco où nous emmenons diner les parents d’EJ.

Les Farallon sont de petites îles au large de San Francisco et ce restaurant est dédié à la mer. Dès l’entrée, on pénètre dans une caverne sous-marine en passant sous des lustres en forme de méduses. De la salle – une belle voute recouverte de mosaïques des années 20, on a vue sur la cuisine.

Comme vin et gastronomie sont toujours liés ici, le propriétaire de Farallon, Pat Kuleto, possède aussi un vignoble à Napa. Nous irons sûrement y faire un tour un jour car le « winemaker » est le neveu de George. Sommes-nous bien tombés ou quoi ?

Le menu est décrit en grands détails par notre serveuse, Leslie, en pantalon, chemise blanche et gilet. Elle est très causante comme souvent les serveurs ici. Le service est impeccable. A chaque plat, deux serveurs descendent sur notre table pour nous amener nos quatre plats sans attente. Le sommelier fait dans le velours. No verres sont remplis discrètement et de nouveaux petits pains apparaissent sur nos assiettes dès qu’elles sont vides.

Mes coquilles Saint-Jacques, charnues à souhait, sont servies sur un lit de purée de chou-fleur. Le thon d’Hawaï est accompagné d’un risotto de tomates et d’un pesto parfait. Je suis moins enchantée par le Bourgogne.

Nous avons gardé une petite place pour le dessert car la “pastry chef”, Emily Luccheti, est très réputée. Nous sommes récompensés par une tarte aux raisins, un gâteau au chocolat et un plat de mignardises. Nous sommes aux Etats-Unis et il est donc tout à fait convenable de faire empaqueter quelques restes. En l’espèce, une portion de mignardises pour les garçons qui sont à la maison avec leur tante Morgan.

Merci à Laura Pauli dont le nom nous a fallu une causette très sympa avec l’un des chefs et très certainement un geste non moins sympathique au moment de l’addition. Décidemment ils sont sympas, ces Américains.

kelloucq le 29.09.06 à 21:25 dans Actualités - Version imprimable
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