Home, sweet home
Un mois exactement après notre départ de Paris, nous sommes en train de nous installer dans notre nouvelle maison à Orinda (sur la carte, Orinda est l’étoile rouge juste à l’est de Berkeley). Pour ceux qui auraient raté cet épisode, nous louons la moitié d’une maison à un couple dont les trois grands enfants sont partis.
Hier soir, nous rencontrions George et Mari pour la première fois après de multiples emails et quelques coups de fil. Nous avons fait connaissance autour d’un diner américain (poulet au barbecue et corn on the cob) arrosé de Saint-Emilion.
George vient juste de prendre sa retraite du Berkeley Fire Department. C’est un retraité jeune et athlétique. Après avoir tenu un restaurant mexicain et un troc de vêtements, Mari est maintenant institutrice, mais ne fait que des remplacements par intermittence. Ils sont tous les deux charmants et très contents d’avoir deux petits garçons dans leur maison.
Nous avons à notre disposition deux chambres, une salle de bain et une grande pièce avec une kitchenette. George a fait beaucoup de travaux pour moderniser notre partie de la maison et beaucoup de choses sont neuves. La véritable cuisine fait la liaison entre les deux parties de la maison, la leur et la nôtre, et nous la partagerons avec George et Mari. On pourrait penser que nous avons passé l’âge d’avoir des semi-roommates, mais nous sommes convaincus que c’est une situation parfaite pour nous.
Nous avons donc plus d’espace qu’à Paris et en prime, nous avons un jardin (avec une petite vigne de Sirah) et une super terrasse où nous avons pris notre petit déjeuner ce matin. Elle est pas belle la vie ?
Nous sommes en plein déballage. Fidèles à notre réputation, nous voyageons léger. Toutes nos valises ont fait le voyage dans notre voiture. Nous n’avons pas eu besoin d’expédier de paquets. EJ est un maître dans l’art de faire des valises compactes.
Pour nous accueillir en Californie, nous avons eu droit à un tout petit tremblement de terre ce matin au réveil. Une petite secousse de rien du tout (elle n’a même pas réveillé les garçons). Il y en a des dizaines par jour, mais il est rare d’en sentir une.
kelloucq
le 17.08.06 à 22:32
dans Actualités
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