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Les Kelloucq en voyage

Je suis accro à Skype

Je connaissais Skype depuis longtemps, mais je n’avais jamais pris cinq minutes pour l’installer et l’essayer. A quelques jours de notre départ, nous avons fait nos premiers pas (merci, Jean-Christophe) et nous avons installé le logiciel et une Webcam sur l’ordinateur de mes parents.

Depuis notre installation en Californie, Skype a révolutionné notre vie. Il y a quelques jours,  Skype a annoncé les appels gratuits vers tous les fixes en France jusqu’à la fin de l’année. Mais aux Etats-Unis, c’est déjà le cas et la gratuité des appels s’applique aussi aux portables. C’est du pain béni pour nous et cela nous dispense d’avoir une ligne fixe.

Quand nous sommes à la maison, nous passons tous nos appels professionnels et personnels vers des numéros de téléphone classiques via Skype. La qualité est parfois un peu juste, mais on peut toujours raccrocher et rappeler. Pour moi qui passe ma vie suspendue au téléphone, c’est appréciable.

Cette semaine, je devais interviewer un journaliste du magazine Lire. Hop, je compose son numéro sur Skype et l’appel de 20 minutes vers la France me coûte 34 centimes d’euros grâce à mon compte SkypeOut! Avec mon portable, le même appel m’aurait coûté 29,80 dollars. Le calcul est facile.

Mais appeler de PC à PC est également un gros avantage. Depuis quelques jours, je traque un attaché de presse qui doit m’arranger un entretien avec le CEO d’une boite américaine. Je vais sur son blog où je vois s’il est en ligne. Et hop, je l’appelle sur son compte Skype. Je l’ai joint l’autre jour à Amsterdam et il y a quelques minutes dans un aéroport en Ecosse. Facile et gratuit. Pour l’instant, l’interview n’est toujours pas fixée. Mais c’est un autre problème.

Tout ça, c’est du pratique et de l'économique. Le plus beau, c’est d’appeler mes parents avec les enfants (même si on a du mal à coordonner les appels avec le décalage). Ce matin avant de sauter dans la voiture pour aller à l’école, je m’aperçois que ma mère est en ligne. Et hop, les garçons discutent quelques minutes avec leur grand-mère les yeux dans les yeux grâce à nos deux Webcams.

Elle est pas belle, la vie numérique ? Je devais avoir 6 ou 7 ans quand mes parents ont installé le téléphone à la maison. On a fait du chemin depuis. Au risque de paraître un peu niaise, je veux garder la faculté de m’émerveiller devant ces technos qui changent notre vie.

kelloucq le 14.09.06 à 07:06 dans Actualités - Version imprimable
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