Le changement, c'est maintenant
Pour faire vite, j'auto-cite mon statut Facebook. "Pour ces 2e présidentielles françaises vécues de l'étranger, je ne suis pas aussi heureuse en 2012 que j'avais été consternée en 2007". C'est une joie toute en nuances et en demi-teinte, pas une joie franche et massive. Et finalement, la plupart de mes amis qui ont commenté semblent sur la même longueur d'onde. Assez vieux pour se rappeler du portrait de Mitterand s'affichant sur leur Minitel (quel changement, pour le coup) en 1981, ils se disent plutôt désenchantés et joyeux sans plus. Un peu triste tout de même.
Dans mon petit coin de Californie, on a voté à 57,16% pour Hollande à contre-courant de presque toute la côte Ouest qui était plutôt derrière Sarkozy (jusqu'à 64% à Palo Alto, les Français de la Silicon Valley ne sont pas des socialistes de coeur).
Pour trouver des raisons de se réjouir, pensons au taux élevé de participation. Plus de 80%, c'est une cause d'espoir.
Aussi récupérée sur Facebook, la couverture du numéro spécial de L'Express (ils en avaient une autre en prévision, titrée L'exploit, en cas de victoire de Sarkozy).
kelloucq
le 06.05.12 à 22:55
dans Actualités
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