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Les Kelloucq en voyage

Le goût de la liberté

Lorsque je parle à EJ sur son portable ce matin au réveil, il est devant L’Escargot Montorgueil, le restaurant dans notre quartier où il a fait ses débuts de cuisinier. Gabriel est sur sa trottinette chérie, un cadeau de George et Mari qu’il a ramené en France, et il pleut. Eux ont fait des milliers de kilomètres pour se retrouver à Paris dans notre quartier si familier. Moi, je n’ai pas bougé. Rien n’a changé à Orinda, sauf que notre section de la maison est presque vide et beaucoup plus calme. Comme d’habitude, le soleil brille.

J’ai mieux que survécu à mes premières 24 heures sans les garçons et sans EJ. Je me sens un peu en lune de miel avec ma nouvelle vie. Hier, je me suis remise tout doucement au travail. Malgré une dizaine de papiers pendant l’été, j’étais quand même en grandes vacances depuis le 8 juin. J’ai du boulot, mais j’ai aussi le loisir de l’attaquer tranquillement pour me remettre dans le bain.

Hier soir, George et Mari m’avaient invitée à dîner et, en grignotant des « ribs » au barbecue, nous avons bien discuté et bien ri. Je sais que les garçons vont leur manquer. George a pris sa retraite 15 jours avant notre arrivée l’été dernier. Du coup, avec notre départ, ils vont se retrouver seuls en face à face pour la première fois. C’est un grand changement pour eux. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est eux.

Aujourd’hui, j’ai mis à exécution une des mes résolutions : faire de l’exercice tous les jours. C’étaient des étirements aujourd’hui. Demain, je marche. J’ai pris le petit-déjeuner en lisant le journal, un luxe que j’avais oublié depuis des années. J’ai travaillé modérément tout en faisant quelques lessives. Comme souvent, la journée a été ponctuée de discussions avec George et Mari.

Mari est spécialiste des deals sur Internet et vient de me dire qu’il y avait des vols San Francisco-New York pour 160 dollars en ce moment. Quelle tentation ! Du coup, j’ai appelé ma copine Kristi à New York pour voir s’il n’y aurait pas moyen de lui rendre visite. Je ne sais pas encore si le voyage se fera, mais la simple possibilité de cette liberté est grisante. Pour continuer dans la série, je vais au cinéma ce soir. Vous vous rendez compte ? Il suffit de choisir un film et on y va. Encore une expérience que j’avais oubliée.

kelloucq le 16.08.07 à 00:23 dans Actualités - Version imprimable
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