Les prolos du savoir
C’est ce que je suis selon les auteures de ce bouquin, Les nouveaux intellos précaires. Voir l’article sur Rue89. Je suis d’accord dans l’ensemble sur ce qu’elles disent sur la précarité, la survie difficile pour beaucoup, le déni des droits existants pour ces travailleurs qui par nature ne sont pas organisés. Par contre, je pense qu’Internet a permis justement à ces gens éparpillés de se parler et de ne plus autant se laisser monter sur les pieds. En tant que déléguée du personnel depuis trois ans dans une boite où je pige régulièrement depuis longtemps, je suis bien placée pour le savoir. Mais ce n’est pas facile tous les jours ni de faire respecter ses droits, ni peut-être même de bouffer dans certains cas. Mais je ne veux pas tomber dans le misérabilisme car je me considère assez chanceuse. En tout cas, je suis encore et toujours une pigiste heureuse et je n’ai pas eu à regretter cette décision de ne pas donner suite à une proposition de job fin 2007, ni à une autre un peu plus tard.
kelloucq
le 15.04.09 à 11:11
dans Actualités
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