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Les Kelloucq en voyage

On dirait le Sud…















De son chapeau, EJ a sorti Marseille. Puis nous avons pensé au Luberon. Et voilà comment on invente des vacances au fil de l’eau. Alors que la rentrée est en train de se rapprocher à grands pas et que les journées commencent à ressembler à un patchwork d’activités professionnelles et personnelles tous azimuts, je veux essayer de capturer l’essence de ces vacances : la légèreté, le vagabondage, l’absence d’horaires et de contraintes, la chaleur agréable, le farniente actif,…En sachant que ce blog ressemble de plus en plus lui aussi à un patchwork, mais aussi à une mémoire personnelle à laquelle je peux me référer des années plus tard.

Où loger ? Première question des vacances. Et tout d’un coup, un grand ras le bol d’Airbnb et une envie d’autre chose, un bon vieil hôtel par exemple. A Marseille, nous en avons trouvé un en bas de la Canebière, à proximité de tout. Mais dans le Luberon, EJ a réussi à dégoter un vrai Airbnb, une jeune femme qui louait pour la première fois une chambre dans sa maison dans le village de Joucas. Du coup, c’était vraiment sympa de discuter avec elle, d’avoir des suggestions locales (le restaurant Doppio à Goult avec son ambiance féérique et lumineuse, le plan canoë sympa sur la Sorgue, les jours de marché,…) en gardant toute notre liberté de mouvement. Côté hébergement, le pied.

Et la découverte de Marseille et ses 26 siècles d’histoire, quelle belle surprise ! Le Mucem dont j’avais tant entendu parler, avec la découverte du Fort Saint-Jean, les expos du moment (la géniale Vie d’Ordures notamment), un pique nique les pieds presque dans l’eau. Pour voir le Mucem (et les calanques), écoutez Dominique A et essayez de ne pas devenir accro. La Vieille Charité (une autre expo sur le banquet de Marseille à Rome) et son atmosphère si particulière au soleil chaud sur les pierres. L’ascension à pied jusqu’à la Bonne Mère avec une vue imprenable sur la baie magnifique au coucher du soleil. Une escapade en catamaran dans les calanques : même sans hisser les voiles, une belle journée sur l’eau pour prendre la mesure de la beauté de la mer. Une virée en bus et à pied vers Maldormé où les locaux viennent se détendre le soir après le boulot. La découverte du restaurant La Passerelle que nous avons beaucoup aimé pour ses beignets de légumes notamment et son ambiance de goguette-jardin. Mais nous sommes aussi sortis des sentiers touristiques avec une promenade dans le quartier de Noailles, qui nous a rappelé la Tunisie, la Turquie, l’Egypte et où nous avons collecté les éléments d’un petit-déjeuner dégusté dans un parc animé. Le musée Santini dédié au verre avec de très jolies pièces, une sieste, un retour dans le quartier du Panier, certes bobo chic, mais si attachant avec son dédale de ruelles mystérieuses. 

Une petite merveille pour notre dernière nuit marseillaise : le Vallon des Auffes et un pique-nique glané chez Fonfon, côté « à emporter », une dégustation devant le spectacle du coucher de soleil entouré de locaux et de touristes en train de profiter dans la bonne humeur du plaisir de vivre. Marseille, dont on nous avait dit tant de mal (« C’est sale, c’est dangereux ! »). On aurait été bien bêtes d’écouter les rabat-joie. Peut-être étions-nous shooté au simple bonheur d’être en vacances, mais Marseille nous a semblé un endroit joyeux, plein de gens de bonne humeur. Et de mon côté, je ne suis pas mécontente d’y retourner en septembre pour un truc de boulot. Je m’en fais une joie. La suite au prochain épisode…

kelloucq le 29.08.17 à 23:24 dans Actualités - Version imprimable
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