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Les Kelloucq en voyage

Psychologue, un rêve d'adolescence qui se réalise

 















Je voulais écrire le dernier jour de cours. J’allais m’y mettre après le dernier examen. Non, le jour de la cérémonie de remise des prix plutôt. Voilà plus d’un mois que je suis officiellement psychologue après avoir reçu mon master 2 de Paris Nanterre et j’ai laissé couler le temps. En juillet, il y avait encore le stage, une journée par semaine, pour terminer le groupe de thérapie suivi depuis septembre. Mais depuis ce sont les grandes vacances. Enfin, pas tout à fait…

 

En juin, sur un tuyau de ma prof de séminaire, j’ai eu vent d’un poste dans un CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination qui travaille avec les personnes âgées vivant à domicile) à la ville de Nanterre. J’y ai postulé en même temps qu’une copine de promo. Au bout de deux entretiens, c’était dans la poche. Démarrage début septembre pour ce travail à temps plein. C’était un peu plus et plus vite que prévu, pour moi qui cherchais un travail à temps partiel. Mais allons-y, il faut saisir les opportunités.

 

Me voilà psychologue. Je vous renvoie et je me renvoie à ce billet sur ma première année universitaire en 2013-2014, le début de cette aventure. Je me souviens clairement m'être dit à l'époque qu’il me faudrait bien deux ans pour compléter chaque année puisque je travaillais en même temps. Mais en fait, j’ai réussi à boucler les cinq ans d’études en cinq ans. Et heureusement car cela me laisse plus de temps pour appliquer mes nouvelles connaissances. Pour commencer, je voulais absolument pratiquer dans un cadre collectif. Même si je n’aurai pas de collègue psychologue dans ce CLIC, j’aurai d’autres collègues, principalement des assistantes sociales, et je travaillerai en équipe. Cela me semble indispensable et enrichissant. En parallèle, je vais suivre une formation à l’AFTCC (Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive) au rythme d’un vendredi par mois pendant deux ans.

 

Bien sûr, ce changement n’est pas sans me préoccuper. Depuis 22 ans (!), je travaillais dans une grande liberté et une grande flexibilité, qui m’ont d’ailleurs permis de suivre les cours en modulant ma charge de travail au fur et à mesure que le travail universitaire me prenait plus de temps. Pas besoin de « poser » mes vacances, pas d’heures précises de travail et la possibilité de mélanger mes activités. En pratique, j’ai toujours eu bien plus de cinq semaines de vacances prises quand cela me convenait. Je pouvais travailler à 5h00 du matin, à 22h00 ou le weekend si je le souhaitais tout en prenant le temps dans la journée pour des besoins personnels. J’avais trouvé un équilibre toujours changeant entre journalisme, les activités liées aux jardins de soin (mon blog, la formation depuis un an, des interventions ici et là) et d’autres activités qui pouvaient se présenter.

 

Je décroche doucement avec deux derniers articles à écrire cet été et aussi un livre dont je reparlerai certainement bientôt. Mais je vois se rapprocher le deadline du 3 septembre avec un mélange étrange d’anticipation et d’effroi. En attendant, je passe depuis fin juillet du bon temps dans le petit paradis dans le Poitou avec beaucoup de repos, de siestes, de repas familiaux et amicaux et quelques sorties culturelles (Tosca pour la deuxième fois, aux arènes de Sanxay cette fois, une soirée avec le conteur Pépito Matéo, une journée à Chaumont-sur-Loire avec EJ qui n’y était encore jamais allé). Dans 3-4 jours, nous partons au Portugal, Lisbonne d’abord, puis l’Algarve à la limite de l’Espagne. 

 

Cet été est un peu particulier puisque nous sommes sans garçons, Emmanuel ayant décidé de partir vivre et travailler à New York et Gabriel passant tout l’été dans le Michigan chez son oncle et sa tante. Le premier veut se frotter à la vie loin du cocon familial, le deuxième prend du bon temps entre un petit job de serveur et des heures de voile.

kelloucq le 16.08.18 à 10:39 dans Actualités - Version imprimable
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